Château de Châteaudun

 

Il est  situé en Centre-Val-de-Loire dans le département d'Eure-et-Loir dans la ville de Châteaudun. C'est un bel exemple d’évolution architecturale militaire et civile. Tel que nous le voyons aujourd'hui il  a été construit en grande partie par le Comte de Dunois avec d'importantes évolutions jusqu'au XVIe siècle, le donjon  est du XIIe siècle, c'est l'un des plus anciens donjon circulaire de France avec celui le Donjon de Châtillon sur Indre.

Malgré la beauté architecturale du Château actuel, curieusement, le nombre de visite est de seulement 20 000 visiteurs par an en moyenne, ce qui est très peu pour un château de cette catégorie.

Depuis mai 2013 le Château de Châteaudun a été classé "Château de la Loire" malgré qu'il soit assez éloigné de l'axe ligérien, mais il est tout de même proche du Loir ( source )

chateau de chateaudun

 

Articles connexes. Sainte-Chapelle du Château de Châteaudun - Comte Jean de Dunois - Bâtard d'Orléans - Assassinat du duc Louis d'Orléans à Paris en 1407

 

Historique & Histoire
sources : Histoire du Château de Châteaudun, auteur : LD Coudray de 1871 - Information au château de Châteaudun - Basilique Clery-Saint-André

 

 

Avant la présence romaine les différents territoires gaulois étaient morcelés en plusieurs « pays » dit « pagi ». Le pagus avait donc un chef-lieu fortifié dit « oppidum ». Les Oppida répartis sur les extrémités des « pagi », le « pagus dunensis » était la limite Est du territoire des Carnutes. Cette position défensive était donc destiné à défendre l’entrée du pays contre les invasions du peuple voisins (citation ). Il est donc probable qu’une fortification était présente sur l’actuel château même si aucun élément d’une construction gauloise ne fut trouvé.

Par la suite les romains n’utilisèrent pas l’oppida gaulois, préférant mettre un camp en dur en face sur un emplacement appelé « le clos de Rome ».
L’invasion des Francs va paradoxalement remettre l’emplacement de l’Oppdium Dunense comme système défensif.
 
Un acte du 29 novembre 587, traité d’Andelot, démontre l’importance de la place en le désignant de « Castellis Duno » ,au même titre que Vendôme dit « Castellis Vindocino », donc Grégoire de Tours fait également référence. Ce traité devait offrir une longue paix entre Gontran Ier roi de Burgondie et son neveu Childebert II roi d'Austrasie.
 
911, les Normands prennent d’assaut le château selon le cartulaire de Saint-Père-en-Vallée, ils le démantèlent.
 
Thibaud Ier de Blois, dit « le Tricheur », reconstruit le château, il n’en reste rien excepté peut-être le donjon cylindrique mais dont la datation est très incertaine, en effet il pourrait s’agir d’une construction du Xe contemporaine à Thibaut selon . Mais une tour ronde aussi importante, d’une hauteur de 31m parait prématuré au Xe d’autant que les donjons carrés sont légions, l’époque du XIIe est très certainement la plus probable.
Thibaut en fait sa résidence principale, l’importante construction donne traditionnellement le nom de « palais de thibaud » ou « palais des comtes ». Il décède en 972 ou 977 et est inhumé dans l’abbaye de Saint-Florent-de-Saumur.
 
972 ou 977, son fils Eudes en hérité alors qu’il est marié à Berthe la fille de Conrad Ier roi de Bourgogne-Transjurane.
 
Eudes décède en 995 et est enterré à l’Abbaye de Marmoutier. Berthe se remaria avec Robert qui lui vaudra pour ce dernier une excommunication.
 
Thibaud II, aîné de Berthe et Eudes, obtient le comté de Dunois jusqu’en 1004 où il décède prématurément lors d’un voyage à Rome, son corps est inhumé dans l’église Saint-Père-en-Vallée.
Eudes II, frère de Thibaud II, succède et devient comte de Chartres, de Blois et de Dunois.
 

XIe siècle

1016, Eudes II en guerre larvée avec Foulques de Nerra , subit une défaite à Pontlevoy.
 
1019, Eudes s’empare des terres d’Etienne de Vermandois, comte de Troyes et de Meaux,  et devient Comte de Champagne.
 
1037, le 15 octobre, son armée est écrasée face à Gothelon, il est tué sur place. Thibaud III, son fils, lui succède.
 
1085, il décède, son fils Etienne, surnommé Henri, lui succède. Il épouse Alis fille du Duc de Normandie. Il participe à la première croisade, en 1096 il fait partie des assiégeur de Nicée et participe à la bataille de Gorgoni où les croisés écrasent Kilidje-Arslan. Il assiège aussi Antioche pendant 9 mois et entre dans la ville le 3 juin 1098. Les musulmans tentent une contre-attaque, en infériorité numérique et affaiblit, il décide de partir en cachette. De retour en France il est contraint de repartir en Orient où il combattit Antioche, puis à Jérusalem, il disparut en 1102 lors de la bataille de Ramla le 17 mai. Son fils, mineur, le remplace comme comte de Champagne, de Brie, chartres, Blois et de Dunois sous le nom de Thibaud IV.
 

XIIe siècle

 
Thibaud IV va accentuer son pouvoir et malgré ses rivalités avec le roi Louis VI dit « le gros » finir par devenir son allié. Il crée la maladrerie de Saint-Lazare à Chateaudun. Il ne participa pas à la seconde croisade et décède le 8 janvier 1152. Il fait enfermer  en 1159 Sulpice II d'Amboise, dit "Le Hutin" et propriétaire du bourg et château d'Amboise, pour tenter de prendre le château de Chaumont, malgré la torture de la Castata : c'était une torture qui faisait mettre le prisonnier sur un lit en fer qui lui même était au dessus d'un brasier, il le laissait "cuire" sur place sans pour autant qu'il en meurt.  Sulpice II ne cède pas mais décède rapidement le 24 août 1159.
 
Ses terres furent partagées entre ses trois fils et c’est Thibaud V qui obtient le château de Châteaudun et le comté de Dunois. L’archevêque Thomas Becket fait un cours passage à Châteaudun avant d’être assassiné. Thibaud V octroya à Châteaudun d’importants dons qui lui vaudra plus tard le surnom de Thibaud V « le bon », il réside régulièrement dans son palais. Il décède pendant la troisième croisade à Saint-Jean d’Acre en  1191.

1170, construction du donjon actuel.


Donjon de Châteaudun

Au centre le donjon du XIIe édifié par Thibaud V, d'une hauteur de 31m c'est l'un des donjons du XIIe circulaire les plus anciens  aujourd'hui en si bel état et l'un des plus hauts d'Europe.
 

XIIIe siècle

Louis, fils de Thibaud V, lui succède et réside également souvent à Châteaudun. Il participe avec son son cousin Thibaud V comte de Champagne, à une nouvelle croisade en 1202. Il participe à la prise de Zara en 1203 et celle de Constantinople en 1204, après été nommée duc de Nicée il meurt devant Andrinople en 1205.
Thibaud VI, son fils né du mariage avec Catherine de Clermont, devient son successeur, il meurt assez rapidement en 1218 sans enfant.
Sans postérité ses terres sont partagées entre Marguerite et Isabelle, filles de Thibaud « le bon ». C’est Marguerite qui obtient le comté de Dunois.
Elle décède en 1230 et lègue à sa fille Marie d’Avesnes le comté de Dunois. Par son mariage avec Hugues de Châtillon, le comté de Dunois entre dans la maison de Châtillon.
Hugues de Châtillon est tué lors de 7ième croisade devant Avignon le 9 avril 1248.
Jean Ier de Châtillon lui succède, il est le fils de Marie d’Avesnes et d’Hugues de Châtillon.
 
1254, après le mariage avec Alix la fille du Duc de Bretagne, Henri III roi d’Angleterre en revenant de Gascogne à destination de Paris fait une halte à Châteaudun.
 
Jean de Châtillon meurt à Chambord le 2 mai 1280 (ou 29 juin 1279 ), sa fille unique est promise  est mariée à Pierre de France en 1663 et est mariée à ce dernier en 1272, il est  alors Duc d’Alençon et cinquième fils de Louis IX.
 
1281, est ratifié, au Château Vieux de Saint Germain en Laye, une charte d’affranchissement de la ville de Châteaudun.
 
1283, Pierre de France meurt égorgés dans la nuit dans le détroit de Messine à Salerne le 6 avril.
 
1292, Jeanne conserve le comté de Dunois jusqu’à sa mort le 19 janvier 1292. Sans enfant le comté revient de droit à son cousin Hugues.
 
1292-1295, Hugues ratifie les chartes en faveur de l’Hôtel-Dieu de Châteaudun et étends son territoire en incluant le château de Fréteval.
 

XIVe siècle

 
1303, il laisse ses possessions à son fils Guy alors marié à Marguerite de Valois sœur de Philippe VI.
 
1307, Philippe le Bel y vient au cours de l’année.
 
1323, Guy acquiert la ville et seigneurie de la Ferté-Villeneuil. En échange de 15000 livres de Philippe-de-Valois, il accepte de renoncer à ses droits de battre monnaie.
 
1342, Guy ,comte de Dunois, décède et est enterré dans l’église Saint-Sauveur de Blois. Son fils Louis lui succède.
 
1346, Louis décède à la terrible bataille de Crécy le 26 août 1346. Son fils aîné Louis II de Châtillon prend donc le comté de Dunois, mais il décède en 1372.
 
1372, Jean II de Châtillon alors en Hollande et décède sans postérité en 1381.
 
1381, le dernier fils de Louis de Châtillon succède à ses frères. Mais obligé d’être reçu en otage au traité de Brétigny en 1360, il cède de son vivant le titre de comte de Dunois à son fils Louis, né de son mariage avec Marie de Namur.
 
1391, Louis III de Châtillon décède le 15 juillet, sans enfants.
 
1391, Guy en reprends le comté de Dunois, mais il le revend très rapidement au fils de Charles V, Louis de France, pour la somme de 200 000 écus d’or.  Il garde cependant l’usufruit jusqu’à sa mort le 22 décembre 1397.
 

XVe siècle

 
Le château entre dans la maison d’Orléans, et c’est le Duc d’Orléans, père du bâtard d’Orléans, qui en devient le propriétaire. Louis Ier d'Orléans est assassiné par les bourguignons le 23 novembre 1407 à Paris  dans la rue du Vieille-du-Temple à Paris près de la porte Barbette.
Charles devient alors Duc d’Orléans, et donc Comte de Dunois, mais il est fait prisonnier en 1415 à la Bataille d Azincourt. Quelques années avant c’est Jean d’Orléans qui est capturé en 1412. C’est donc Philippe d’Orléans qui devient comte de Dunois jusqu’à sa mort prématuré en 1420.
 
1424, Charles VII vint à Châteaudun lors de son trajet entre Tours et Ivry la Bataille assiégé par le Duc de Bedford. Le festin fut semble-t-il assez maigre avec deux poulets et une queue de mouton ! Il tient alors conseil avec le vicomte de Narbonne, le Duc d’Alençon, le maréchal de Lafayette et le comte d’Aumale pour tenter de recouvrer Ivry et des moyens à utiliser.
 
1429,   le seigneur Florentin d’Illiers, alors capitaine du château de Châteaudun, et d’autres officiers arrivent de bon matin avec des renforts qui permet de constituer une armée de 1200 hommes pour libérer Jargeau : voir : Prise de Jargeau par Jeanne d'Arc.
 
1439, Charles d’Orléans donne le titre de Comte de Dunois au bâtard d’Orléans et lui confirme cette attribution en août 1441 lors de son retour de captivité. Une nouvelle époque s’ouvre au Château de Châteaudun.
 
Le 21 juillet 1439 il reçoit le titre de grand chambellan de France, il est d’ailleurs légitimé, après notamment avoir repris Paris en 1436 et Chartres. Dunois est considéré par ses contemporains comme le "restaurateur de la patrie".
 

comte de dunois statueStatue de Jean de Dunois dans la Sainte-Chapelle du château.

 
1468, Jean de Dunois meurt en à l’Hay les Roses en 1468. C’est son fils François Ier Comte de Dunois, qui portait déjà le titre de Longueville. Il avait épousé la belle-sœur du roi Louis XI, Agnès de Savoie.
 
1488, 23 mai, le comte de Dunois est condamné par contumace ( il est réfugié en Bretagne ) à perdre corps et biens pour sa rébellion au profit du Duc de Bretagne.
 
1490, il continue les travaux entrepris par son père. La chapelle construite par Dunois est érigée en collégiale.
 
1491, il récupère cependant son statut et biens au traité de la Flèche le 4 septembre. Même si il décède le 25 novembre de la même il a participé activement au mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne qui se déroule au Château de Langeais le 6 décembre.

 

XVIe siècle

 
1505, le comté de Dunois est érigé en Duché et devient alors Duché de Longueville en lieu et place de comté de Dunois.
 
1508, Agnès décède le 16 mars 1508 au château. François II son fils succède et deviendra grand-chambellan de France, gouverneur de Guyenne et Lieutenant-général des armées de Louis XII, quasiment comme son grand-père le Bâtard d’Orléans.
 
1509, François II participe la bataille d’Agnadel.
 
1512, décès au château de François II.
 
Louis d’Orléans succède à la mort de Renée la fille de François II. Il est capturé à la bataille à la journée des Eperons le 16 août 1513.
 
1516, Louis d’Orléans meurt.
 
1525, Claude d’Orléans fils de Louis d’Orléans, qui avait hérité du comté de Longueville et du château de Châteaudun meurt à la bataille de Pavie.
 
1528, Louis II d’Orléans entre dans Châteaudun, en signe de reconnaissance les échevins et la population offrirent 2500 écus au nouveau comte. Il fait reprendre les modifications du château stoppées pendant quelques années.
 
1535, le 10 octobre, il signe avec le bailli de Dunois et le prieur de Saint-Martin-de-Chemars, il est convenu plusieurs actes juridiques pour asseoir la justice et diverses actions.
 
1537, François II décède et comme ses prédécesseurs son cœur est descendu dans le caveau de la Sainte-Chapelle. François III le remplace mais décède à Amiens le 22 septembre 1551, sans enfants.
 
Le comté de Longueville passe aux mains du marquis de Rothelin ; C’est Léonor né à Beaugency qui devient donc l’héritier. Il se marie en 1563 à la duchesse d’Estouville.
 
1567, 10 juillet, il lutte à la bataille de Saint-Denis.
 
1569, il participe à la bataille de  de Moncontour  avec le Duc d’Anjou.
 
Léonor de Longueville meurt à Blois le 7 août 1573 après avoir échappé de justesse à la mort au siège de la Rochelle. C’est son fils Henri Ier d’Orléans qui lui succède mais il est encore jeune.
 
Châteaudun est pris par le Duc de Mayenne faisant partie des ligueurs. Henri III envoie le Duc de Lorges à la rescousse. Il réussit à prendre la ville par surprise dans la nuit.
 
1589, Henri IV reste trois jours à Châteaudun avant d’attaquer Vendôme en rébellion contre le roi.
 
1590, les ligueurs envahissent le château pendant l’absence du Duc, le maréchal d’Aumont est chargé de reprendre rapidement la forteresse.
 
1594, le 27 février, le Duc de Longueville, comte de Dunois, est fait grand-chambellan et reçut le collier de l’ordre du Saint-Esprit. Il décède cependant le 29 avril de la même année. Son fils Henri II d’Orléans lui succède.



XVIIe siècle

 
Entre 1627-1630 la toiture du donjon fut construite, celle que nous voyons en partie aujourd’hui.
 
1631, le comte Saint-Pol est inhumé dans la Sainte-Chapelle, mort à Châteauneuf-sur-Loire le 7 octobre. Par la suite les descendants se succèdent sans fait majeurs.
 
1632, Richelieu fait enfermer Michel de Marillac au château après la journée des Dupes du 11 novembre 1631. Il reste prisonnier jusqu’à sa mort, gardé par des soldats, dans la pièce du cabinet du Comte de Dunois ( Bâtard d’Orléans ).
 
Louis XIV visite Château de Châteaudun à deux reprises, le 6 septembre 1682 et également en 1685.
 
facade loir chateaudun
 

XVIIIe siècle

 
1723, la ville de Châteaudun est prise par les flammes, 3000 habitations sont détruites, trois églises et tous les édifices public. Le Duc de Luynes , tuteur du jeune Duc de Chevreuse et Comte de Dunois, offrent l’hospitalité aux habitants, c’est le cas également de la chapelle Saint-Roch.
 
Cependant l’accueil des personnes eut la fâcheuse conséquence de voir disparaître des meubles  pour laisser de la place, et de voir apparaître d’importantes modifications intérieures dont des cloisons. Cette situation le rendit quasi inhabitable pendant des décennies.
 

À la révolution française le château et la chapelle eurent d’irréparables dommages le 8 octobre 1790.

 
Les sépultures furent toutes ravagées ( uniquement les cœurs pour certains et d’autres le corps ), ainsi que les tombeaux :
 
Cœur : Marie d’Harcourt, Comte de Dunois ( Bâtard d’Orléans), Agnès de Savoie, François Ier d’Orléans, François II d’Orléans Longueville, Jean d’Orléans Archevêque de Toulouse.
 
Les corps de Louis II d’Orléans Longueville, Marquis de Rothelin, François III d’Orléans Longueville, Léonor d’Orléans Longueville, Henri Ier d’Orléans Longueville, Comte de Saint-Pol, fils de Léonor tué à Montpellier en 1622, Henri II d’Orléans Longueville.
 
Un important mobilier disparut également ( statues, tableaux, le morceau de la vraie croix, reliquaires, etc )
 
La tour de Châteaudun servit de prison pendant la période révolutionnaire, la chambre du Bâtard d’Orléans était utilisée comme pièce de justice, le 25 juin 1795 le tribunal correctionnel siégeait alors dans la grande salle. Le château est abandonné aux vicissitudes de l’histoire, les périodes étant troubles et les propriétaires accaparés par leur survie.
 

XIXe siècle

 
1814, 20 et 21 février un grand nombre de prisonniers de guerre, Russes et Prussiens, arrivent au château, l’église de la Madeleine leur ait laissé.
 
1815, les prussiens détruisent les vitraux de la Sainte-Chapelle, puis les  Francs-Maçons y tinrent une loge.
 
Le château eut cependant la chance d’avoir Honoré-Théodore-Paul-Joseph d’Albert, Duc de Luynes, comme propriétaire. Très érudit et passionné d’histoire notamment dans l’archéologie, il participa activement à la création d’une section d’antiquités grecques et égyptiennes au musée du Louvre.
 
Il restaure alors la sainte-Chapelle et les bâtiments, son intention était de le restaurer entièrement. L’architecte est M. Debacq, sculpteur  M. Gaullier et pour la peinture M. Steinhell.
 
Cependant il décède et le nouveau propriétaire décède pendant l’invasion Allemande en 1870.
 
Les prussiens endommagent le château sans pour autant y faire d’important dégâts, il y a cependant encore aujourd’hui quelques stigmates.
 
 
 
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